L’inflation, la guerre en Ukraine, la canicule… Autant de sujets qui méritent notre attention. Qu’en est-il du marché de l’emploi en cette période mouvementée ?
Le taux de chômage
Le chômage en Suisse reste particulièrement bas comparativement aux pays voisins européens. Avec environ 186 000 chômeurs (source : Office fédéral de la statistique), le taux s’établissait à 3.7% de la population active au deuxième trimestre de cette année.
Est-ce mieux qu’en 2022 sur la même période ? Oui, une baisse de 0.4% fut observée.
Qui est le plus touché par le chômage ? Sans surprise, les femmes sont plus impactées ainsi que les personnes étrangères et les jeunes de moins de 25 ans.
Signe positif, le nombre de personnes sans emploi longue durée, c’est-à-dire d’un an ou plus, est en recul et représente environ 86 000 personnes en Suisse.
Le marché de l’emploi
Robuste est le terme employé pour caractériser le marché du travail helvétique.
Comme l’hiver fut relativement doux, une crise énergétique fut évitée de justesse permettant de maintenir la bonne santé de l’économie dans son ensemble.
Le nombre de postes vacants ; la demande de main-d’œuvre, est restée stable lors du premier semestre malgré une conjoncture mondiale difficile.
Les nouveaux métiers
Les technologies continuent à jouer un rôle central dans l’évolution des compétences requises pour décrocher un travail.
Même si la demande reste solide dans le secteur de l’industrie, notamment pour des postes techniques et manuels, de nouveaux métiers voient le jour et s’inspirent des tendances sociétales et économiques constatées ces dernières années.
Nous pouvons ainsi citer des nouveaux métiers dans le secteur de l’énergie, dans les secteurs des technologies environnementales ou l’éthique et la législation médicales.
Les fonctions commerciales ne sont pas nouvelles mais ont le vent en poupe, notamment dans le pharma et l’informatique. C’est un facteur encourageant car l’investissement de ressources dans ces postes démontre une confiance dans l’économie et l’avenir des entreprises concernées.
Les langues !
De récentes études indiquent un avantage clair pour les demandeurs d’emploi sachant s’exprimer dans plusieurs langues.
L’allemand dépasse de loin une seconde langue requise dans les offres d’emploi ; certaines offres ne paraissant d’ailleurs qu’en allemand même pour un poste en Suisse romande, le message est clair…
Suivent ensuite l’anglais, le français en Suisse alémanique et l’italien dans une moindre mesure.
Vous souhaitez accroître vos chances d’être embauché ? Sprechen Sie Deutsch? Do you speak English? Nein? No? C’est le moment de s’y mettre !
Ce facteur n’est pas à sous-estimer, cela représente plus d’un tiers des annonces d’emploi suisses parues en 2022.
Et l’AI dans tout ça ?
Ouvriers, chauffeurs, caissiers… Voici quelques métiers qui souffrent d’ores et déjà de l’automatisation. Le remplacement de ces professionnels continuera sans doute dans les années à venir avec le développement continu de l’AI et de ses applications transversales.
Les cols blancs seront également concernés. On peut citer les banques notamment, particulièrement celles actives dans la gestion de fonds et d’investissements. Les nouvelles technologies, des algorithmes de plus en plus puissants et l’AI remplacent déjà une partie des ressources humaines, celle-ci étant dépassée par la rapidité et la précision des traitements et opérations administratives.
Un point d’attention est actuellement soulevé concernant le caractère éthique de l’AI. Que ce soit pour du recrutement, les biais inconscients codés dans les algorithmes et les questions évidentes autour de la sécurité des données et la liberté d’action des machines, les autorités, notamment européennes, se penchent sur l’instauration de règles et de lois à respecter lors du déploiement et l’utilisation de cette technologie.
Pourtant, il y a de quoi être optimiste aussi.
On ne se débarrasse pas aussi facilement d’un humain !
Le secteur de la santé, l’éducation, les métiers scientifiques, les professionnels de la communication… Bien que fortement influencés par les plateformes informatiques et les nouveaux outils technologiques, devraient bénéficier d’une croissance dans les emplois proposés.
Il en va de même bien sûr pour les métiers de l’informatique et du digital.
L’AI deviendra un partenaire incontournable de ces postes donc les profils disposant de compétences en technologie, sachant communiquer en différentes langues… devraient sortir du lot et entamer une belle carrière.
À vos claviers donc ! Non, c’est dépassé ça. À vos smartphones ! Pas mieux ? OK, il est temps que je m’instruise aussi !
Votre assurance
Personne n’est à l’abri d’une mauvaise surprise. Le marché est robuste et le taux de chômage bas mais un emploi n’est jamais garanti.
Pensez donc à vous munir contre d’éventuels risques en souscrivant à une assurance perte d’emploi.
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Vous pourrez ainsi faire compenser une perte de revenus durant votre période d’inactivité et ainsi maintenir votre pouvoir d’achat au même niveau qu’avant pendant que vous apprenez une seconde langue tout en postulant pour le poste en éthique médicale qui nécessite un master en coding.
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